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DISCOURS

M. le professeur Frédéric Meckel[1], en Allemagne, tient les propositions générales de mon ouvrage pour si évidentes, qu’il les suppose imaginées depuis long-temps[2], et qu’il les croit adoptées du plus grand nombre des anatomistes.

Toutefois ces deux savans paraissent peu après céder à un autre entraînement : ils se laissent surprendre par quelques détails auxquels ils trouvent finalement le caractère de sérieuses objections. Celui-là réforme quelques-unes de mes déterminations en conservant encore ma nomenclature, dont il lui faut alors changer la signification ; et celui-ci appelle le principe des connexions « une loi que suit la nature avec une affectation pédantesque », et remarque presque aussitôt que cette loi n’est pas suivie dans un grand nombre de cas. J’ai consacré le paragraphe de la page 434 à une discussion de ces idées contradictoires.

Si l’ordre de l’univers ne tient pas à un en-

  1. Dans la préface de son nouveau Traité d’Anatomie comparée, publié l’année dernière.
  2. Voyez, sur la priorité de ces idées, la note de la page 445.