Page:Pidansat de Mairobert - L’espion anglois, tome 1.djvu/33

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que qui que ce foit de fon Royaume, ne peuc rien énoncer en public qu’on ne juge à fon embar- ns qu’il ne parle pas de lui-même, conféquemment qu’on peut lui réii&er, le faire revenir, le ramener à une façon de penfer oppofée. Delà, les combats con- tinuels d’autorité, les contradictions, les variations dans le gouvernement, l’in&abilité des déciCons. L’OBSERVATEUR..

Voilà des effets terribles qui ne font point à la louange du Cardinal- N’ai-je pas ouï dire que cette Eminence, pour diRraire d’autant mieux fon Royal pupille des foins de l’Empire, avoit cherché la pre- micre à fomenter chez lui les panions

LE C OUR.TISAN.

Bien des gens le reprochent à fa mémoire. Ce qu’il y a de fur, c’eit que le Roi a été long-tems, & dans la fougue de l’âge à vivre dans la plus grande cbafteté conjugale, lorfque des Courtisans corrom- pus, dans refpoir d’abufer de la iedu&ion d~ Monar- que, cherchoient à allumer chez lui des defirs crinu- nels, lui vantoient les chatmes~ d’une Beauté qu’on oSroic à fes regards elle eft ravinante s’échoit cet- ce jeune Majelié, mais la Reine eft plus belle enco- re. Et l’on prétend que c’eA la faute de cette Prin- ceSë &, cédant enfin aux tentations multipliées autour de lui, il s’e& écarté de fon lit. Au furplus, qni de nous en pareil cas ne joccomberoit ? Mais tirons le rideau fur ces ibibleSes, qu’il partage avec l’hu- manité entière.

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