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Page:Pidansat de Mairobert - L’espion anglois, tome 1.djvu/34

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L’OBSERVATEUR.

Sans doute. Quel homme, toujours constant à combattre l’ascendant d’un sexe aimable, n’a jamais souillé la couche nuptiale ? Cet héroïsme, au dessus de nos forces, ne peut s’attribuer qu’à une grâce victorieuse, venue d'en haut, mais que votre Monarque conçoit bien. J’ai été émerveillé de sa dévotion à la messe ; il ne lève pas les yeux de dessus son livre , & le mouvement continuel de ses lèvres prouve qu’il prie Dieu, & est occupé sans relâche du saint mystère auquel il assiste.

LE COURTISAN.

Le Roi a toujours été auffi religieux.

L/OBSEB.VATBUB..

En effet, depuis trente ans que je lis la Gazette de SraBCC, J’y trouve toujours : Le Roi a été à la Me !- fe le Roi a entendu la Prédication le Roi a été i Vcpres le Roi a été an Salut. Mais eA-ce poliu- qt~emenc qu’il fait tout cela, ou eft-il pénétré des ve-

!Kcs du Chri&ianifme ? 

LE COURTISAI.

Qui peut fonder les difpofitions intérieures de ce Prince ? Quoique fa conduite, quant à l’aultérité des BMEurs, ne foit pas toujours conforme aux maxime : t~e notre fainte Religion elle ne s’e& jamais dé- mentie fur l’article du Dogme. il. veut qcela Foi tbït maintenue dans toute fa pureté. Il a une aver’ &~ mviacible pour .les Philofophes audacieux qui