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la chronique

miner le niveau électrique des points à relier et chercher ce niveau à travers les couches géologiques au moyen de puits convenablement établis. On doit pouvoir, aussitôt trouvée la couche équipotentielle, constater le passage du courant lancé à un autre point de la même couche. Une commission compétente désignée à la suite des communications de M. Willot, lesquelles, comme bien on pense, ont causé une grande sensation dans le monde savant, va se livrer aux expériences préliminaires propres à fortifier ou à infirmer l’hypothèse. M. Willot a, d’ailleurs, poussé ses études plus loin qu’il ne l’a fait connaître, notamment en ce qui concerne le matériel que nécessiterait cette télégraphie sous-terrestre.

À l’Exposition, non loin du merveilleux télégraphone de M. Paulsen, dont nous n’avons pas à parler ici, puisqu’il s’agit d’un inventeur danois, fonctionnait le Télégraphe multiplex, construit par M. Mercadier, directeur des Études à l’École Polytechnique de Paris. Cet ingénieux appareil (on en trouvera la description détaillée dans l’Année scientifique et industrielle de M. Émile Gautier, 1 vol., Paris, Hachette) se compose de