Page:Pirenne - Histoire de l’Europe, des invasions au XVIe siècle.djvu/504

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vernement des princes leur apparaît par cela même l’instrument essentiel du progrès. Leur mépris du passé leur fait tout attendre de la monarchie et ils lui apportent l’adhésion de cette aristocratie intellectuelle qui, dans chaque nation, se trouve désormais jouir du monopole de représenter l’opinion publique.

La Réforme enfin, du moins à ses débuts, n’a pas moins participé que la Renaissance à cette conspiration de toutes les grandes forces sociales en faveur du pouvoir souverain. Que les princes l’aient protégée ou combattue, ils en ont également profité.



Ici se termine le manuscrit.