Page:Platon - Œuvres, trad. Cousin, XI, XII et XIII.djvu/369

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maux, l’éducation des animaux qui vivent en troupe ; dans l’éducation des animaux qui vivent en troupe, l’éducation des animaux qui marchent ; dans l’éducation des animaux qui marchent, nous avons considéré principalement l’art d’élever les animaux dépourvus de cornes. Ici la partie qu’il faut prendre n’est rien moins que triple[1], si on la réunit tout entière sous un seul nom, en l’appelant l’art de conduire les races qui ne se mêlent pas. En divisant encore, il nous est resté enfin, dans l’éducation des bipèdes, l’art de conduire les hommes ; c’est là ce que nous cherchions, ce que nous avons appelé la science royale et politique.

LE J. SOCRATE.

Fort bien.

L'ÉTRANGER.

Est-il vrai, Socrate, que nous ayons fait comme tu viens de le dire ?

LE J. SOCRATE.

Quoi donc ?

L'ÉTRANGER.

Que nous ayons traité la question dans son entier, et suffisamment ? Ou plutôt notre recherche n’est-elle pas fort défectueuse, en ce que nous avons donné une sorte de définition, mais non une définition complète et approfondie ?

  1. Γενέσεως ἀμίκτου νομευτική peut passer pour un seul mot à trois parties.