III
LE TEXTE
Le texte des dialogues de Platon, tel que nous le publions, a été établi d’après deux manuscrits principalement : le Bodleianus ou Clarkianus (Oxoniensis Clarkianus 39, représenté par la lettre B), qui se trouve aujourd’hui dans la bibliothèque Bodléienne à Oxford ; le Parisinus 1807 (représenté par la lettre A), qui est à la Bibliothèque Nationale à Paris[1].
Ces deux manuscrits datent l’un et l’autre de la fin du IXe siècle ou du commencement du Xe. Le Bodleianus porte la date de 895. Le Parisinus est à peu près du même temps.
Mutilés l’un et l’autre, ils se complètent heureusement. Le Bodleianus contient seulement les six premières tétralogies (Euthyphron, Apologie, Criton, Phédon. — Cratyle, Théétète, Sophiste, Politique. — Parménide, Philèbe, Banquet, Phèdre. — Alcibiade I, Alcibiade II, Hipparque, Rivaux. — Théagès, Charmidès, Lachès, Lysis. — Euthydème, Protagoras, Gorgias, Ménon). Une phototypie en a été publiée par les soins de M. Allen[2]. C’est sur cette phototypie qu’a été collationné le texte des dialogues que nous publions aujourd’hui.
- ↑ Pour l’histoire du texte de Platon et de la tradition manuscrite, consulter H. Alline, Histoire du texte de Platon, Paris, Champion, 1915 (Bibl. Éc. des Hautes Études, fasc. 218).
- ↑ Plato, Codex Oxoniensis Clarkianus 39. phototypice editus ; praefatus est Thomas Guilelmus Allen ; 2 vol. fo, Lugduni Batavorum, Sijthoff, 1898.