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Cela a été une bonne leçon pour nous, étranger.
VIII. — Je ne le nie pas ; mais reprenons au commencement et essayons de nouveau de diviser l’élevage en commun. Peut-être le cours même de l’entretien t’apportera-t-il plus de lumière sur la recherche qui te tient à coeur. Dis-moi donc.
Quoi ?
Ceci, dont tu as dû entendre parler souvent ; car je ne sache pas que tu aies assisté toi-même à l’élevage des poissons dans le Nil [4] ou dans les étangs royaux ; mais peut-être l’as-tu vu pratiquer dans les fontaines.
Dans les fontaines, oui, je l’ai vu ; pour les autres, j’en ai entendu parler plus d’une fois.
De même, pour les troupeaux d’oies et de grues, sans avoir parcouru les plaines de Thessalie, tu sais certainement et tu crois qu’on en élève.
Sans doute.
Si je t’ai posé toutes ces questions, c’est que, parmi les animaux qu’on élève en troupeaux, il y a, d’un côté, ceux qui vivent dans l’eau, et, de l’autre, ceux qui marchent sur la terre ferme.
Oui, en effet.
Alors n’es-tu pas d’avis avec moi qu’il faut diviser la science de l’élevage en commun de cette manière : appliquer à chacune de ces deux classes la partie de cette science qui la concerne et nommer l’une élevage aquatique, et l’autre élevage en terre ferme ?
J’en suis d’avis.
{{Personnage|L’ÉTRAN