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Nous voyons aussi clairement que le roi paît un troupeau dépourvu de cornes.
Comment ne pas le voir ?
Maintenant morcelons ce troupeau et tâchons d’assigner au roi la portion qui lui appartient.
Oui, tâchons-y.
Alors, veux-tu que nous le divisions selon que le pied est fendu, ou, comme on dit, d’une seule pièce, ou selon qu’il y a croisement de races ou race pure ? Tu comprends, je pense ?
Quoi ?
Que les chevaux et les ânes engendrent naturellement entre eux.
Oui.
Au lieu que le reste de ce doux troupeau des apprivoisés est incapable de ce croisement de races.
Cela est vrai.
Eh bien, l’espèce dont le politique s’occupe te paraît-elle être celle dont la nature admet le croisement ou celle qui n’engendre que chez elle ?
C’est évidemment celle qui se refuse au croisement.
Or cette espèce, il faut, ce semble, la partager en deux, comme les précédentes.
Il le faut effectivement.
{{Personnage|L’ÉTRANGE