R|c}}
Voilà donc maintenant tous les animaux apprivoisés qui vivent en troupes à peu près entièrement divisés, hormis deux genres ; car, pour le genre chien, il ne vaut pas la peine qu’on le compte parmi les bêtes qu’on élève en troupeaux.
Non, assurément. Mais comment diviser ces deux espèces ?
Comme il est juste que vous les divisiez, Théétète et toi, puisque vous vous occupez de géométrie.
Comment ?
Naturellement par la diagonale et puis par la diagonale de la diagonale.
Comment l’entends-tu ?
Est-ce que la nature de notre race à nous autres hommes n’est pas, en ce qui concerne la marche, entièrement assimilable à la diagonale sur laquelle peut se construire un carré de deux pieds [5] .
Elle l’est.
Et la nature de l’autre espèce n’est-elle pas, à son tour, considérée, du point de vue de la racine carrée, comme la diagonale du carré de notre racine, puisqu’elle est naturellement de deux fois deux pieds ?
Comment en serait-il autrement ? Je comprends à peu près ce que tu veux démontrer.
Ne voyons-nous pas d’ailleurs, Socrate, qu’il nous est arrivé dans notre division quelque chose de bien propre à exciter le rire ?
Quoi ?
{{Personnage|L’ÉTRAN