r le travail du tissage revendiquent leur part dans la confection de toute espèce de tissu.
C’est très juste.
Notre définition du tissage, c’est-à-dire de la portion que nous avons choisie, sera-t-elle suffisamment nette si, de tous les arts qui s’occupent des vêtements de laine, nous disons que c’est le plus beau et le plus important ? ou bien ce que nous en avons dit, quoique, vrai, restera-t-il obscur et imparfait, tant que nous n’en aurons pas écarté tous ces arts ?
C’est juste.
L’ ÉTRANGER
XXIII. — N’est-ce pas là ce que nous avons à faire à présent, si nous voulons que notre discussion marche avec suite ?
Sans aucun doute.
Commençons donc par nous rendre compte qu’il y a deux arts qui embrassent tout ce que nous faisons.
Lesquels ?
L’un qui est une cause auxiliaire de la production, l’autre qui en est la cause même.
Comment cela ?
Tous les arts qui ne fabriquent pas la chose elle-même, mais qui procurent à ceux qui la fabriquent les instruments sans lesquels aucun art ne pourrait jamais exécuter ce qu’on lui demande, ces arts-là ne sont que des causes auxiliaires ; ceux qui exécutent la chose elle-même sont des causes.
C’est certainement une division logique.
{{Personnage|L’É