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Dès lors les arts qui façonnent les fuseaux et les navettes et tous les autres instruments qui concourent à la production des vêtements, nous les appellerons tous auxiliaires, et ceux qui s’appliquent à les fabriquer, nous les nommerons causes ?
C’est parfaitement juste.
Parmi ces derniers, il est tout à fait naturel de considérer le lavage, le ravaudage et toutes les opérations qui se rapportent au vêtement comme une partie de l’art si vaste de l’apprêtage et de les embrasser toutes sous le nom d’art de fouler.
Bien.
Et d’un autre côté, l’art de carder, l’art de filer et toutes les opérations relatives à la production même du vêtement, dont nous nous occupons, forment un art unique connu de tout le monde, l’art de travailler la laine.
C’est incontestable.
Or dans ce travail de la laine il y a deux sections, et chacune de ces sections est une partie de deux arts à la fois.
Comment cela ?
Le cardage, la moitié du travail de la navette et toutes les opérations qui séparent ce qui était emmêlé, tout cela, pris en bloc, appartient bien au travail même de la laine, et en toutes choses nous avons distingué deux grands arts l’art d’assembler et l’art de séparer.
Oui.
Or c’est à l’art de séparer qu’appartiennent le cardage et toutes les opérations que nous venons de mentionner ; car, lorsqu’il s’exerce sur la laine ou les fils, soit de telle façon avec la navette, soit de telle autre avec les m