Le plus grand magicien de tous les sophistes et le plus habile dans cet art, et qu’il faut, bien que ce soit très difficile à faire, distinguer des vrais politiques et des vrais rois, si nous voulons voir clairement ce que nous cherchons.
Vraiment, c’est à quoi nous ne devons pas renoncer.
Nous ne le devons pas, c’est mon avis. Dis-moi donc.
XXXI. — Quoi ?
La monarchie n’est-elle pas, selon nous, une des formes du pouvoir politique ?
Si.
Et après la monarchie, on peut nommer, je crois, le gouvernement du petit nombre.
Assurément.
Une troisième forme de gouvernement, n’est-ce pas le commandement de la multitude, qui a reçu le nom de démocratie ?
Certainement.
Mais ces trois formes ne deviennent-elles pas cinq en quelque manière, en engendrant d’elles-mêmes deux autres dénominations de surcroît ?
Lesquelles ?
En considérant ce qui prévaut dans ces gouvernements, la violence ou l’obéissance volontaire, la pauvreté ou la richesse, la légalité ou l’illégalité, on divise e