LE JEUNE|c}}
Certainement.
Et la tempérance comme différente du courage, mais comme étant pourtant une partie de la vertu aussi bien que lui.
Oui.
Eh bien, sur ces vertus, il faut oser dire une chose qui surprendra.
Laquelle ?
C’est qu’elles sont, en un sens, violemment ennemies l’une de l’autre et forment deux factions contraires dans beaucoup d’êtres où elles se trouvent.
Que veux-tu dire ?
Une chose absolument contraire à ce qu’on dit d’habitude ; car on soutient, n’est-ce pas ? que toutes les parties de la vertu sont amies les unes des autres.
Oui.
Examinons donc avec une grande attention si la chose est aussi simple qu’on le dit, ou si décidément il n’y a pas quelqu’une d’elles qui soit en désaccord avec ses sueurs.
Soit ; mais explique comment il faut conduire cet examen.
Il faut chercher en toutes choses ce que nous appelons beau, mais que nous rangeons en deux espèces opposées l’une à l’autre.
Explique-toi encore plus clairement.
{{Personnage|L’ÉTRANGE