Page:Pline le Jeune - Panégyrique de Trajan, trad. Burnouf, FR+LA, 1845.djvu/10

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XII
PRÉFACE

bre de passages ; mais son intention n’a pas été de faire une traduction entièrement nouvelle, et c’est là ce que j’ai voulu essayer, puisqu’il s’en était abstenu. J’ai cru que le Panégyrique valait la peine d’être traduit avec cette fidélité rigoureuse dont M. Gueroult l’aîné, mon maître et mon ami, a offert le premier exemple dans ses Extraits de Pline l’ancien. C’est surtout dans un ouvrage où l’auteur a donné à la forme des soins infinis, que le traducteur doit reproduire avec exactitude, non-seulement le fond, mais la forme elle-même. Je ne nie flatte pas d’y avoir toujours réussi, et je prie le lecteur d’excuser les fautes, en considération de la difficulté.

J’ai pris pour texte l’édition de Gesner, reproduite par M. Schæfer, à Leipsig, en 1805. Je m’en suis pourtant écarté quelquefois, pour des raisons que l’on verra dans les Notes. Le vaste et savant travail de Schwartz (Nuremberg, 1746) m’a été fort utile par la grande quantité d’observations et de variantes qu’il contient. Indépendamment de beaucoup d’autres éditions que j’ai consultées, j’en citerai particulièrement une, sans date et sans nom d’éditeur, que MM. les conservateurs de la Bibliothèque de Sainte-Geneviève ont bien voulu me communiquer, et qui a presque l’autorité d’un manuscrit. Je la désigne par éd. de S. G. Ernesti, qui en avait un exemplaire, l’a prise à tort pour la plus ancienne de toutes. Ebert la croit imprimée à Venise en 1499. C’est celle qui est citée la troisième dans le Handbuch der classischen Bibliographie de M. Schweiger, p. 803.