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Page:Poirson - Mon Féminisme, 1904.pdf/39

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FÉMINISME ET FÉMINISME

— cela va de soi — la démolition du mariage ; puis « les causes de cette destruction, qui se résument par les éléments de l’apophtegme suivant : vice spécialisé sous le nom d’amour, i. e. amour, distinction des sexes, alors que nous en voulons (ce sont les sectaires qui parlent) l’unification ; amour qui accentue les différences entre l’homme et la Femme alors que nous voulons les abolir ; amour qui spécialise la Femme dans ses attributs distinctifs ; amour qui entrave la marche ascensionnelle de la Femme vers ses droits, sa liberté, sa puissance : haro ! sur l’amour ! »

L’inénarrable gâchis d’un pareil état social futur nous fait reculer d’épouvante. Nous lui préférons le Féminisme sectaire de jadis, où, malgré l’aversion qu’il nous inspire, le renversement total du rôle de la Femme n’allait pas sans quelque grandeur.

C’était au temps où les femmes étaient soldats elles habitaient les rives du Thermodon, en Cappadoce, et étendaient leurs