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Page:Poirson - Mon Féminisme, 1904.pdf/51

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FÉMINISME ET FÉMINISME

relatif du cerveau féminin est très supérieur au volume du cerveau de l’homme.

« Ce fait, dit-il, fut tourné au désavantage du sexe masculin, d’après les idées reçues, si je n’eusse démontré en même temps que la supériorité quantitative et relative n’entraînait une supériorité intellectuelle qu’à masse égale du corps. Pour que la Femme soit aussi bien douée que l’homme sous le rapport du volume cérébral, il faut que ce volume cérébral soit relativement supérieur chez elle à cause de son infériorité de taille. C’est effectivement ce qui a lieu, etc. » (Mémoire paru en 1894.)

Les savants, divisés sur ce sujet comme sur tant d’autres, n’en formulent pas moins de temps à autre des aphorismes égayants ! Proudhon a écrit que « la pensée de tout être vivant est proportionnelle à sa force ». La baleine et la fourmi, l’éléphant et l’abeille lui donnent un démenti aussi comique qu’effronté ! Puis, on sait que la plupart des découvertes de notre grand