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Page:Potvin - Sous le signe du quartz, 1940.djvu/220

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Ces difficultés que signalait l’hon. M. Perrault, le gouvernement s’attela, sans plus tarder, à la tâche de les aplanir dans la mesure de ses moyens. Il fit d’abord construire des routes qui conduisaient aux principales mines ; il amenda la législation minière ; il établit à Amos, à Ville-Marie, à Rouyn des bureaux d’enregistrement de claims ; il fonda des laboratoires où l’on fit l’analyse des minerais soumis par les prospecteurs ; il octroya des services de bateaux sur les lacs et les rivières.

Alors, en 1924, pour aller à Angliers, il y avait le chemin de fer Mattawa-Kipawa qui s’y rendait depuis l’année précédente. Angliers est à quarante milles de la ligne sud du canton Rouyn. D’Angliers, on pouvait se rendre à Rouyn par trois voies : deux routes d’eau et une par avion grâce au service aérien de la « Laurentide », qui, chaque jour, couvrait la distance de quarante milles entre Angliers et Rouyn. L’une des routes d’eau se faisait par les lacs des Quinze et Expense, les rivières Ottawa et Kinojévis, les lacs Routhier et Rouyn. L’autre route fluviale allait d’Angliers droit au nord, longeant le bras ouest du lac des Quinze jusqu’à un rapide situé entre ce lac et le lac Rumigny, passant par la Rivière Solitaire et le lac Opasatika.

Ces routes furent en peu de temps rendues accessibles pendant qu’on construisait les chemins de terre d’aujourd’hui et qui sillonnent