Page:Quicherat - Petit Traité de versification française, 1882.djvu/107

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Race que j’ai trop chérie, Tu périras cette fois. :D

Jupiter ne tarda guère

A modérer son transport. 0 vous, rois, qu’il voulut fait’3 Arbitres de notre sort,

Laissez, entre la colère

Et l’orage qui la suit,

L’intervalle d’une nuit.

Chaulieu a su mettre dans ce vers, comme dans celui de quatre pieds, l’élégance et l’harmonie :

Mais où suis-je ? quelle ivresse Hors de moi m’a transporté ? R Quel bruit ! quel cri d’a))égresse, Sur l’aile des vents porté, Vient de frapper mon oreille Je vois du port de Marseille Tout le pompeux appareil, Et nos galères parées

Faire briller au soleil

Leurs magnifiques livrées. J’entends ces reines des mers Des cris de mille coupables Et de ces voix misérables

Former de charmants concerts, Je le vois ; sur sa galère

Ce général est monté

Déjà son humanité

Dans le sein de la misère Fait renaître !a gaité.

Ce demi-dieu secourablo

]. Le duc de Vendôme.