Page:Quicherat - Petit Traité de versification française, 1882.djvu/76

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Tranchez donc cette part par où l’ignominie

Pourrait souiller l’éclat d’une si belle vie. CORN. Qu’à son ambition ont immolé ses crimes. In. Barbin impatient chez moi frappe à la porte. Bon.. Que, prête à se glacer, traça sa main mourante. VoLT. Ils ont nommé ~erope, et j’ai rendu les armes. ID. 4" Deux mots ayant même consonnance qui se suivent immédiatement :

Et d’un oeil vigilant épiant ma conduite. VOLT. Tel d’un bras foudroyant fondant sur les rebelles. !D. Dans ses desseins toujours à mon père contraire. CRÉBIL. 5° La versification française n’admettant pas l’hiatus, il fautusersobrement des hiatus déguisés, mais réels, que nos règles autorisent. Nous reproduirons sommairement quelques points développés ci-dessus. On devra éviter devant un mot commençant par une voyelle

Er se prononçant é, comme papier innocent, guerrier intrépide.

Un mot terminé eifectivement par la même voyelle, après que l’élision aura été faite, comme armée étran~ere, nuée épaisse, perfidie tnoMïe, rue humide ; Les voyelles nasales, comme ~ra~ m/ ?ea ;t6~, maison élevée ;

Un mot terminé par une consonne qui ne peut se lier par la prononciation à la voyelle initiale du mot suivant, comme camp ennemi, champ ensemencé. Tels sont encore nid, loup, drop’, etc.

1. Cependant les différentes rencontres de lettres que nous