Page:Réponse de l'Eglise orthodoxe d'Orient à l'encyclique du pape Pie IX, 1850.djvu/29

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fatigable activité, Denis, répétons-nous, outre plusieurs autres évêques, écrivait également aux plusieurs Églises, se rendant ainsi très-utile aux étrangers. Ses instructions et ses épîtres resplendissaient d’une grande érudition, ont excité à beaucoup d’Églises le désir de lui demander de nouvelles épîtres comme ne produisant pas du lait, mais des aliments forts. Ainsi, à l’époque primitive de l’Église chrétienne, les hommes divinement inspirés n’adressaient pas aux Églises de pareilles épîtres par ambition, mais, suivant les paroles du divin apôtre, pour la perfection et l’édification du troupeau du Seigneur répandu partout. (Éph., iv, 12.)




THÈSE X.


Nous, les enfants de l’Église orientale, saurons gré à Sa Béatitude des invitations par lesquelles il s’empresse de nous engager à nous convertir sans délai, en nous unissant à son siége qu’il croit être le vrai fondement de la véritable Église chrétienne.




RÉPONSE.


En premier lieu, nous constatons que l’Église orientale, à partir de son établissement, n’a jamais reconnu ni ne reconnaît à présent (ce que nous avons suffisamment démontré plus haut) saint Pierre, ainsi que personne, comme fonde-