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qui me charmerent ; enfin il gagna tellement ma confiance, qu’il étoit à mon égard, ce que j’étois à l’égard du Roy. Je le presentai à Apriés comme un homme très-capable de le servir ; il eut bien-tôt un accès libre auprès du Prince.
Le Roy avoit de grandes qualités, mais il vouloit tout gouverner par sa volonté absolue ; il s’étoit déja affranchi des loix, il n’écoutoit plus le conseil des trente Juges.
Mon amour pour la vérité ne me permit pas toujours de suivre les regles d’une exacte prudence, & mon attachement pour le Roy me porta souvent à lui parler avec trop de force, & sans assez de ménagement.
Je m’apperçus peu-à-peu de sa