Page:Raymond Vuigner - Comment exploiter un domaine agricole.djvu/575

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Je procède de la même manière pour les bœufs de travail ; au contraire, comme la vacherie, la bergerie, la porcherie et les volailles présentent un mouvement d’entrées et de sorties souvent très intense et donnent lieu à de nombreux produits dont les totaux mensuels sont préparés pour la laiterie sur le livre qui nous a occupés tout à l’heure, pour ces différents comptes j’inscris l’avoir en regard du doit, ainsi qu’on peut le voir sur le relevé du dernier trimestre de 1906 du compte vacherie transcrit plus loin.

Il suffit de jeter un coup d’œil sur ces relevés pour qu’apparaisse immédiatement le résultat que voici : en additionnant d’une part toutes les balances des comptes bétail qui ont donné un bénéfice et toutes celles des comptes qui se soldent en perte d’autre part, la différence entre les deux totaux indique si, dans leur ensemble, les entreprises tentées avec les animaux ont, au cours de l’exercice considéré, donné un bénéfice ou une perte. Nous n’avons donc plus qu’à nous occuper des récoltes et de toute la portion des frais annuejs qui s’y rapportent, notre travail est très avancé et j’estime que, compris ainsi que je l’ai exposé dans les pages qui précèdent, il doit donner une appréciation suffisamment exacte, sinon scientifique, des résultats de l’exploitation. Si cette opinion est exacte, j’ai, je crois, répondu à la question qui m’était posée : « Comment exploiter un domaine agricole ? » et j’approche du but vers lequel je tends.

Avant de conclure, je vais montrer qu’on pourrait encore faire mieux, mais voici d’abord le compte de vacherie annoncé.