Page:Raynal - Histoire philosophique et politique des établissemens et du commerce des Européens dans les deux Indes, v5.djvu/208

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culture de la ſoie, de ſorte qu’il n’en reſte point de trace. On peut la reprendre.

Il faut y joindre celle des oliviers. Elle exiſte. Elle fournit conſtamment aux beſoins de l’état. Il n’y a pas même d’année où l’on n’exporte quelques huiles. Ce n’eſt pas aſſez. Il eſt facile au Portugal, d’entrer d’une manière plus marquée en concurrence avec les nations, qui tirent le plus d’avantage de cette production, réſervée aux provinces méridionales de l’Europe.

Les laines ſont également ſuſceptibles d’augmentation. Quoiqu’elles ſoient inférieures à celles d’Eſpagne ; les François, les Hollandois, les Anglois même ne laiſſent pas d’en emporter annuellement douze à treize mille quintaux ; & ils en acheteroient une plus grande quantité encore, s’il s’en trouvoit dans les marchés. Tous ceux qui ont parcouru le Portugal avec cet eſprit d’obſervation qui fait juger ſainement des choſes, penſent que la quantité en pourroit être doublée, ſans faire aucun tort aux autres branches d’induſtrie, peut-être même en les encourageant.

Celle du ſel paroit avoir été pouſſée avec