Page:Raynal - Histoire philosophique et politique des établissemens et du commerce des Européens dans les deux Indes, v6.djvu/36

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& moins fécondes. Leurs chargemens ſont évalués, l’un dans l’autre, 30 000 livres. En ſuppoſant ſept cens cinquante navires, le pays conſomme pour 22 500 000 livres des productions apportées par ces navigateurs. Mais en riz, en café, en lin, en toiles, en bled, en légumes, en d’autres articles, il livre pour le double de cette ſomme. Ce ſont donc 22 500 000 livres qui doivent lui rentrer en métaux.

Les liaiſons des Européens avec l’Égypte ne ſont pas ſi vives. Ceux d’entre eux qui les ont formées vendent des draps, des dorures, des étoffes de ſoie, du fer, du plomb, de l’étain, du papier, de la cochenille, des quincailleries, de la verroterie. Ils reçoivent en échange du riz, du café, du ſafran, de l’ivoire, des gommes, du coton, du séné, de la caſſe, du fil filé & du ſel ammoniac.

En 1776, les importations des Vénitiens ſe réduiſirent à 755 035 liv., & leurs exportations à 820 062 liv. Les importations des Toſcans & de l’Anglois qui fait ſes opérations par Livourne, ne paſſèrent pas 2 143 660 l., ni leurs exportations 2 099 635 liv. Les importations de$ François ne s’élevèrent pas