Page:Raynal - Histoire philosophique et politique des établissemens et du commerce des Européens dans les deux Indes, v7.djvu/246

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millions huit cens quatre-vingt-treize mille quatre cens cinq cafiers ; par ſept cens cinquante-ſept mille ſix cens quatre-vingt-onze cacaoyers.

À la même époque, la colonie avoit pour ſes troupeaux ſoixante-quinze mille neuf cens cinquante-huit chevaux ou mulets, & ſoixante-dix-ſept mille neuf cens quatre bêtes à corne. Elle avoit pour ſes vivres ſept millions ſept cens cinquante-ſix mille deux cens vingt-cinq bananiers ; un million cent ſoixante-dix-huit mille deux cens vingt-neuf foſſes de manioc ; douze mille ſept cens trente-quatre quarreaux de mais ; dix-huit mille ſept cens trente-huit de patates ; onze mille huit cens vingt-cinq d’ignames, & ſept mille quarante-ſix de petit mil.

Les travaux occupoient trente-deux mille ſix cens cinquante-blancs de tout âge & de tout ſexe ; ſix mille trente-ſix nègres ou mulâtres libres, & environ trois cens mille eſclaves. Le dénombrement de l’année ne portoit, il eſt vrai, qu’à deux cens quarante mille quatre-vingt-quinze le nombre de ces malheureux captifs : mais il eſt connu qu’alors chaque cultivateur en déroboit le plus qu’il

pouvoit