L’hyperbole, comme l’ellipse, a pour limite la parabole, parce que l’ambition, comme l’amour, conduit au familisme. L’ambitieux, quand il n’a plus rien à espérer pour lui-même, songe à ses descendants, à sa maison, à son nom qu’il veut remettre aux âges futurs.
Un socialiste a imaginé ce système d’impôt unique d’après lequel chaque citoyen ne payerait plus qu’une somme basée sur le nombre des mètres cubes qui lui seraient nécessaires pour se loger, faire un commerce, etc.
Leibniz crut voir l’image de la création dans son arithmétique binaire où il n’employait que les deux caractères zéro et l’unité. Il imagina que Dieu pouvait être représenté par l’unité, et le néant par zéro ; l’Être suprême avait tiré du néant tous les êtres, comme l’unité avec le zéro exprime les nombres dans ce système d’arithmétique. Cette idée plut tellement à Leibniz, qu’il en fit part au jésuite Grimaldi, président du Tribunal de mathématiques de la Chine, dans l’espérance que cet emblème de la création convertirait au christianisme l’empereur qui aimait particulièrement les sciences.