Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
doise grise ou brune et si ses burgs[1] n’avaient pas été réparés, reconstruits ou truqués.
Passé Cologne, la contrée s’aplatit, le Rhin se fait paresseux, il se divise, mêle en Hollande ses bras à ceux de la Meuse et verse, plus ou moins, 2200 mètres cubes par seconde dans la mer du Nord. Long d’un peu au delà de trois cents lieues, il draine à peu près 20 millions d’hectares.
Très petit, tout menu quand on le compare aux grands rios de l’Amérique méridionale, c’est en Europe un maître courant qui fut antan difficile à franchir pour les armées. Moins par lui-même que par les fausses rivières, les bras morts, les lagunes, les marais qui, disparus maintenant, accompagnaient jadis ses deux bords.
- ↑ Châteaux de l’ère médiévale.