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TROISIÈME PARTIE


CHAPITRE PREMIER

MALADIES ET INDISPOSITIONS

Bronchite ou rhume de poitrine. — Si la bronchite est fort légère ainsi que la fièvre, et que le malade soit habituellement d’une bonne santé, on peut, mais seulement, dès le début, lui faire prendre un verre de vin chaud bien sucré et additionné d’un quart ou même d’un tiers d’eau suivant la force, ou bien un punch léger, également chaud. On ne donne cette boisson au malade que lorsqu’il est couché et bien couvert. Presque toujours une transpiration abondante s’établit et le rhume avorte. Aux enfants, on se contente de leur faire prendre une infusion de mauve chaude et bien sucrée.

Les personnes sujettes au rhume, doivent porter un gilet de flanelle sur la peau, si elles veulent éviter des refroidissements subits qui amènent presque toujours à leur suite des affections de poitrine plus ou moins graves. Nous ne suivrons pas davantage le rhume dans sa marche et dans ses terminaisons, mais nous conseillerons d’avoir recours au médecin, si sa guérison se fait trop attendre.


Convulsions chez les petits enfants. — Voici les premiers soins à donner en attendant la venue du médecin, si le cas paraît assez grave pour en appeler un : aussitôt que l’enfant est attaqué d’une convulsion, déshabillez-le et tirez son lit au milieu de la chambre afin qu’il ait de l’air ; humectez ses tempes avec de l’eau fraîche ; faites-lui respirer de l’éther, du vinaigre, de l’eau de Cologne. Si le visage de l’enfant est d’un rouge violacé, appliquez aux jambes des cataplasmes auxquels on ajoute un