Page:Regle de saint Benoit 1689 - Rusand, 1824.djvu/151

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ne doit avoir la témérité de dire qu’une chose lui appartienne. (Act. 4.) Que s’il s’en trouvait quelqu’un qui fût porté et se laissât aller à ce vice si détestable, on l’en reprendra jusqu’à deux fois ; et s’il ne s’en corrige, on le punira rigoureusement de sa faute.





Si on doit également pourvoir aux nécessités des Frères.


On doit, comme il est écrit, Donner à chacun selon ses besoins (Act. 24); et notre intention n’est pas pour cela que l’on ait acception des personnes, (de quoi Dieu nous préserve), mais qu’on ait égard aux infirmités ; en sorte que celui qui peut se passer de moins que les autres, en rende grâces à Dieu,