Page:Regle de saint Benoit 1689 - Rusand, 1824.djvu/203

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froids on a besoin d’en avoir davantage que dans les régions chaudes. C’est à l’Abbé à avoir égard à cette différence. Pour nous, nous estimons que dans les pays tempérés, c’est assez de donner à chaque Frère une robe[1] et une coulle[2] ; laquelle, en Hiver, sera plus neuve et plus chargée de poil, et en Été, plus rase et plus usée, avec un scapulaire[3], pour s’en servir pendant le travail[4].

  1. Habit de dessous, qui se mettait immédiatement sur la chair, puisque Saint Benoît n’en donne pas d’autre. La tunique ou la robe actuelle.
  2. C’est l’habit d’aujourd’hui, tel qu’on le porte à la Trappe de Mortagne, ayant la pointe du capuce sur la tête, les manches moins larges et moins longues, le tout sans pli, afin qu’il n’y entre pas plus d’étoffe qu’il ne faut.
  3. Sorte d’habillement qui couvre la tête et les épaules, dont le capuce doit être en pointe ; qui est ouvert des deux côtés, mais qui ne doit pas descendre plus bas que les genoux, seulement pour défendre les autres habits pendant le travail.
  4. Au lieu de coulle.