Page:Regnaud - Le Chariot de terre cuite, v2.djvu/22

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

notre maison et le voilà qui se sauve. Approchons-nous de Maitreya et réveillons-le. (Elle s’approche de lui.) Seigneur Maitreya, levez-vous vite ! Voilà un voleur qui sort de chez nous après avoir fait un trou dans la maison.

Maitreya, se levant. — Ah ! (102) de quoi me parles-tu, fille d’esclave ? D’un voleur qu’on a fait… d’un trou qui sort (103) ?…

Radanikâ. — Ne riez pas, malheureux ! Voyez plutôt !…

Maitreya. — Que dis-tu, fille d’esclave ? Qu’il y a comme (104) une seconde porte d’ouverte ? Hôlà ! Chârudatta, mon ami, levez-vous, levez-vous ! Un voleur est entré chez nous par une trouée faite dans le mur et il vient de se sauver !

Chârudatta. — Allons ! trêve de plaisanterie !

Maitreya. — Je ne ris pas ; voyez vous-même.

Chârudatta. — Où cela ?

Maitreya. — Là.

Chârudatta, après avoir regardé (105). — Vraiment, cette trouée mérite d’être vue.

« Les briques ont été enlevées du haut et du bas ; le passage est étroit à la hauteur de la tête et large pour le milieu du corps : on dirait le cœur d’un noble brisé (fendu) par