Page:Regnaud - Le Chariot de terre cuite, v2.djvu/56

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de sa maison, votre cassette n’y est pas en sûreté et il vous prie de la reprendre. (Il la remet à Madanikâ et se lève pour partir.)

Vasantasenâ. — Seigneur, je vous prie de vous charger de quelque chose que je veux lui envoyer à mon tour.

Çarvilaka, à part. — Je ne sais pas qui est-ce qui le lui portera. (Haut.) De quoi s’agit-il, Madame ?

Vasantasena. — Emmenez Madanikâ.

Çarvilaka. — Madame (81), je ne vous comprends pas.

Vasantasenâ. — Moi, je comprends bien.

Çarvilaka. — Alors veuillez m’expliquer… (82).

Vasantasenâ. — Le seigneur Chârudatta m’a dit de donner Madanikâ à la personne qui me rapporterait cette parure. C’est donc lui qui vous la donne. Comprenez-vous, maintenant ?…

Çarvilaka, à part. — Elle sait tout. (Haut.) Bravo ! seigneur Chârudatta, bravo !

« On ne doit jamais se lasser de pratiquer la vertu ; quoique pauvre, l’homme vertueux est supérieur aux grands qui manquent de vertu.

On (83) ne doit pas se lasser de pratiquer la vertu, car il n’est rien qu’on n’atteigne facilement avec elle : c’est grâce à la préémi-