Page:Regnaud - Le Chariot de terre cuite, v3.djvu/56

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

48
LE CHARIOT DE TERRE CUITE.

Le vita. — Laissez-le partir.

Samsthânaka. — Oui, mais à une condition.

Le vita. — Laquelle ?

Samsthânaka. — Qu’il enlève la boue de ce lac sans troubler (20. l’eau, ou qu’il mette l’eau en tas quelque part et enlève la boue ensuite.

Le vita. — Quelle aberration !

« Cette terre porte des fous, véritables morceaux de pierre ou de bois sous forme de corps et de chair, dont les idées sont à contre-sens (21.. »

(Le religieux manifeste des signes d’indignation.)

Samsthanaka. — Que dit-il ?

Le vita. — Il célèbre vos louanges.

Samsthanaka. — Loue-moi, loue-moi, loue-moi encore et toujours !

(Le religieux lui obéi. (22. et s’en va.)

Le vita. — Voyez, seigneur, comme ce jardin est beau !

« Ces arbres couverts de fleurs et de fruits et enveloppés par de solides lianes ressemblent à des maris que protége la garde instituée par le roi et goûtant une félicité parfaite à côté de leurs épouses. »

Samsthânaka. — Très-bien dit, maître !

« La terre, en effet, est émaillée par une