Page:Renard - L’Écornifleur, Ollendorff, 1892.djvu/189

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MADAME VERNET

Il me faudra donc céder. Je ne suis pas une coquette. Je me garderai de vous faire souffrir. Vous verrez que nous nous en repentirons.

HENRI

Puisque vous vous résignez, je vous accorde du répit.

MADAME VERNET

Merci, et pour te donner une marque de mon affection, tu vois, je te tutoie. Mais je ne le ferai que de temps en temps.

HENRI

Pourquoi pas toujours ?

MADAME VERNET

Ces hommes, avec tout leur esprit, ne devinent rien. Oui, ça me gêne de te dire « tu » continuellement.

HENRI

Même quand personne ne nous écoute ?