Page:Restif de la Bretonne - Mes inscripcions, éd. Cottin, 1889.djvu/245

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Paysane à M. de Toustain ; 19, fin du Paysan-Paysane ; malade, froid, mal aux reins et à la vessie.

486. 20 f. Je m’alite ; les reins, pis ; 21, au lit : les reins, pis ; 22, au lit, les reins, délire, bruit de Joubert et la Reynière[1] ; 23. periculum. J’ai manqué de mourir ; 24, annihilatus sum ; une excellente sueur ; 25, un peu mieus ; 26, un peu mieus[2] ; 27, lettre à M. de Toustain sur la Paysane ; 28, réponse de M. de Toustain (toujours au lit).

487. 1 martis. Froid violent ; Belin me vient voir ; cartons d’Oribeau corrigés.

488. 2 mart. Froid ; fin des cartons ; faiblesse.

489. 3 mart. Je relis l’Epicière et la Limonadière ; 4, Laitière, Crémière ; 5, Confiseuse, Perruquière : feuille R xlii ; 6, fin de la Perruquière, Boursière ; je suis purgé.

490. 7 mart. Onze marchandes ; ma première

  1. On a vu (p. 90, notes 2 et 3) les rôles que Restif accuse Joubert et Fontanes d’avoir tenus auprès de Mme Restif. Un passage de Monsieur Nicolas complétera le tableau : « Ces deux hommes me croyaient riches ; ils trouvèrent dans Agnès L… (Lebègue) une créature facile ; ils eurent la pensée de s’établir chez elle et de vivre à discrétion. Ils avaient trouvé leur femme, mais ils n’avaient pas trouvé leur homme ; quoique bonasse, je suis inabordable pour les frelons… Scaturin ne venait pas, Naireson passait avec elle toutes les après dinées… Il se tint un conseil contre moi, le 22 février (1785) au soir ; on en mit le jeune La Reynière, qui prit ma défense. Il ne s’agissait de rien moins, de la part d’Agnès L…, que de demander pension et séparation. Mes bons amis Scaturin et Naireson (Fontanes et Joubert), qui m’avaient tant recherché, par admiration de mon talent, disaient-ils, la poussaient à cette démarche. »
  2. Dans Ingénue Saxancour (t. III, p. 243), Restif définit son état : « Suppression de transpiration qui le mit à deux