Page:Restif de la Bretonne - Mes inscripcions, éd. Cottin, 1889.djvu/349

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737. 6 jun. Matin, 1re V xxii volume ; mémoire contre Augé. Mlle et M. Mesnager à dîner. Été chés M. de Rosières avec M. Mesnager ; au retour M. Callenge ; nous sommes quittés à 11 heures et demie.

738. 7 jun. Matin : mémoire. Lettre du monstre Augé, annonçant que son fils est malade. Dîné chés M. de Préval, avec Mlle Mesnager, M. et Mlle de Rivarol[1]. Vu M. de Rosières ; promené au Palais-Royal : glaces. Agnès et Marianne avec M. Mesnager nous laissent arriver seuls ; on ne monte pas, et je remets nos amis à leur porte.

739. 8 jun. Matin : mémoire. Auparavant, la Femme séparée, 3 pages et demie ; Mlle Mesnager dîné avec nous, ainsi que son frère : un instant délicieux dans la journée. Remené le soir, à 11 heures et demie.

740. 9 jun. Matin, 1re T xxii volume ; U idem ; passé deux heures, depuis midi, avec Mlle Mesnager ; après dîner, 3 pages Séparée, 1 page mémoire ; vu tendrement Rose l’Esclapart et sa sœur ; Père avare à la dernière. Le soir, depuis 9 jusqu’à 11, avec Mlle Mesnager. Triste, à cause de la dépense et du peu de rentrée.

741. 10 jun. Matin, 4 pages Séparée, 8, 10, 11 : porté le mémoire jusqu’aux moyens :


    femme, ce qui refroidit le chevalier à l’égard de son ami. Marion resta sans prétendant. De Rosières, évincé, tomba de chagrin, si l’on en croit Monsieur Nicolas, et mourut en 1788. Les tomes XXI et XXII des Contemporaines, 2e édition, contiennent des lettres écrites à Restif par de Rosières, pendant sa maladie.

  1. Filles du comte Antoine de Rivarol (1754-1801). Il les surnomme Agacette et Provoquette, dans Monsieur Nicolas, t. XI, p. 98.