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Mes Inscripcions. 277

953. 19 jan. Matin, un peu mieux : 55, 56, 57 des Fautes ; nous alons chés M. de Saint-Mars avec M. Mercier. Étaient le comte et la comtesse de Mazille ; avons mangé un turbot.

954. 20 jan. L’Enfant nourri par sa mère[1] ; 2de B IV volume Parisiennes et Ire C G Vie de mon Père.

955. 21 jan. Matin, l’Enfant nourri ; fini 1 acte, 2d, et commencé le IIIme. - Eu, aujourd’hui, mon nouveau bandage, à 1 heure et demie. Fini mon drame à 7 heures.

956. 22 jan. Matin, revu mon drame. Le soir, chés M. Dumont, où lu mon nouveau 5 acte. Le soir, Toustain, B IV volume Parisiennes.

957. 23 jan. Matin : vu quelque chose à l’arrangement du roman Les Fautes. Dîné avec MM. Mercier et Fontenai, chés les Académiciens d’Amiens ; parlé physique, et histoire de Zéphire[2] ; avec Mercier, de mon drame.

958. 24 jan. Matin, sorti, pour porter le volume à l’abbé de Fontenai. J’avais dîné avec le duc de Mailli et le marquis de Gemonville, que je croyais, l’un académicien d’Amiens,

  1. 1. Ce titre fut changé d’abord en celui de Sa mère l’a nourri ; puis en celui de Sa mère l’allaita, sous lequel la pièce fut publiée dans les Nuits de Paris et dans le Théâtre de Restif. La représentation de cette pièce fut empêchée « par le laid et méchant Granger, plus que par l’indisposition du Mme Verteuil-Forgeot ». (Monsieur Nicolas, au chapitre de Mes ouvrages, t. XIV, p. 174.) Ce fut sans doute la cause de leur brouille : on peut voir § 721, à la note, l’éloge du même Granger.
  2. 2. Ancienne maîtresse de Restif et l’une des plus aimées. Après l’avoir retirée d’une maison publique ; il reconnut, un peu tard, qu’elle était sa fille.