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Page:Restif de la Bretonne - Monsieur Nicolas, t. 14, 1883.djvu/45

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LE FIN MATOIS

belle comme le jour, que son père destinait à être la maîtresse d’un roi, et qui épouse tout simplement M. d’Armantières, que je déguise sous le nom de M. d’Yran. Ils ont différentes aventures, et un fils plus que singulier, qui aime beaucoup une jeune personne qui ne le voit pas ; il profite de sa position pour donner aux hommes laids un moyen de se faire aimer, etc. Plusieurs Contemporaines, telles que la 27me, la 180me, etc., sont tirées des Nouveaux Mémoires, que je ne réimprimerai jamais. La Thèse de Médecine soutenue en enfer, réimprimée à la fin de la Découverte australe, est une plaisanterie dans le goût de Swift sur les Préservatifs en général, et sur la crainte qu’inspirait en particulier à la Faculté de Médecine celui du Dr Guillebert:on y venge cet habile médecin, avec les armes de la raison et le sel du ridicule. Les éditions de la Fille naturelle, de l’École de la Jeunesse (qu’on peut remplacer par l’École des Pères du Ménage Parisien, des Lettres d’une fille a son Père, des Nouveaux Mémoires d’un Homme de qualité, et du Fin Matois, qui va suivre, sont absolument épuisées.

XIII. LE FIN MATOIS, ou histoire du Grand Tacagno, traduite de l’Espagnol ; trois Parties. Cette traduction fut faite en société avec M. d’Hermilly, censeur royal; je corrigeai la traduction, d’après l’original, et je composai à neuf les sept chapitres qu’on voit au commencement de la Troisième Partie : ils contiennent l’histoire du voyage du Fin Matois aux