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Page:Restif de la Bretonne - Monsieur Nicolas, t. 14, 1883.djvu/46

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MONSIEUR NICOLAS

Indes, son séjour à Tinian, son retour en France et sa punition. L’Ouvrage de Quevedo finit à l’embarquement de son héros ; la Préface, les Notes, la Notice sur V Inquisition sont également de moi seul. La Notice me fut donnée par un particulier au père duquel l’aventure était arrivée ; elle était écrite de la main de l’infortunée victime, et reliée, quoique manuscrite. Je réduisis à soixante pages d’impression un volume qui en avait plus de trois cents. Le libraire Costard, auquel j’avais cédé cinq cents exemplaires, par un accord fait avec lui, du consentement de ses créanciers, changea le titre, et fit mettre celui de V Aventurier Bascon, premier titre de Quevedo. Je donnai vingt-cinq louis à d’Hermiily, pour sa portion de travail, et je me le conciliai par là, dans une occasion épineuse : il était censeur du Paysan perverti, qu’il n’eût jamais osé parapher, sans un peu d’intérêt à me ménager. J’avais emprunté quatre cents livres sur mon billet de quatre cent vingt livres, le seul que j’aie fait en ma vie ; je l’acquittai au remboursement que me fit mon frère, d’une somme de deux mille cinq cents Hvres, au mois de Juillet 1775.

Fréron père a dit que notre traduction du Fin Matois était la meilleure qui eût encore paru.

XV. LE PAYSAN PERVERTI ; quatre Parties, et huit avec LA PAYSANNE… Je commençai l’impression de cet important Ouvrage en achevant celle du Fin Matois, c’est-à-dire au mois de Juin 1775, il