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un tableau coloré et vivant des mœurs des jeunes gens de ce temps. Ensuite, c’est la longue série des aventures amoureuses de Don Juan et enfin sa conversion, causée par la vue d’une procession des âmes que les messes et la piété de sa mère ont t’ait sortir du purgatoire, et qui toutes prient pour son âme à lui, au moment suprême où il pourrait encore être sauvé. Cette vision fait une telle impression sur Don Juan que bientôt après, ayant distribué sa fortune aux pauvres, il entre dans un couvent où, malgré les tentations du diable, il vit et meurt en odeur de sainteté. Federigo est une légende joyeuse, parfois même bouffonne, qui se déroule àNaples, pays du soleil, de l’esprit et de la paresse : c’est l’histoire d’un joueur qui, pour avoir été hospitalier à Jésus-Christ et à ses compagnons, grâce à son esprit et grâce à une bonne humeur qui ne l’abandonne jamais, vit des jours parfaitement heureux, trompe Pluton et la mort et enfin avec un bon mot force la porte du Paradis.
Une chose très curieuse et très originale, c’est le rôle de l’élément fantastique dans ces deux nou-
