Page:Revue des études grecques, Tome 3, 1890.djvu/324

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

la machine, et elle ne sera pas exposée à glisser par suite des secousses du bélier. Quant on voudra déplacer la tortue, on chassera les coins.

§ 4. — Du bélier et de ses effets.

Les murs en pierres sont plus promptement ébranlés que ceux de briques ; car le peu de dureté de la brique amortit le choc, et elle se creuse plutôt qu’elle ne se brise ; la pierre, au contraire, résiste et reçoit un choc violent qui la brise ; cela arrive surtout aux portes, aux angles des tours, et à tous les autres points qui ne sont pas soutenus par une grande épaisseur.

La figure ci-après démontre ce qui en est.

Le bélier le plus grand, le plus long, ayant le point de suspension le plus élevé, a plus d’effet que ceux qui ne sont pas établis