Page:Revue des études grecques, Tome 3, 1890.djvu/349

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

Troisième disposition. — Dans cette disposition comme dans la première, tandis que les hommes chargés du bélier font leur service, les soldats qui sont sur le plancher supérieur harcèlent l’ennemi en combattant, se retranchant derrière les deux premiers échelons, recouverts de peaux, qui leur fournissent un abri semblable aux créneaux d’un rempart.

Ces échelles doubles seront d’une grande utilité pour porter secours et pour la manœuvre, si dans chacune des échelles réunies on ménage entre les chevilles placées au même niveau des incisions de chaque côté, disposées de manière à ne garder entre elles que l’intervalle qui existe entre les échelles, de manière à ne pouvoir ni s’écarter ni se briser. Pour que leur écarte ment ne puisse s’accroître au-delà de la limite adoptée, il faut clouer d’avance aux perches qui servent de montants, et de distance en distance, des anses qui se rapprochent au moyen d’un mouvement circulaire, et compriment l’incision faite dans la cheville.

Ensuite, le bélier que portent les échelles en leur milieu recevra à sa partie supérieure deux planches carrées disposées comme des joues ; ces planches seront percées et recevront des chevilles et des tresses de nerfs ; on placera au milieu de ce faisceau un long bras, comme ceux qui existent dans les lithoboles monancones, que certains auteurs appellent des frondes ; ce bras retenu par un câble formant détente, une fois envoyé violemment contre le mur, frappera les défenseurs du rempart à la manière