Page:Revue des études grecques, Tome 3, 1890.djvu/348

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des balustrades de chaque côté ; [1] en effet, ces mêmes échelles ne vacillent pas à leurs extrémités, mais conservent un écartement constant.

La figure est représentée ci-dessous.

Seconde disposition.[2] - On peut donner aussi aux échelles une autre disposition, en les plaçant parallèlement au rempart ; alors, elles ne sont pas espacées de la même manière que dans le premier cas, mais parallèles entre elles, tout en étant munies d’étages comme les précédentes. Elles n’en diffèrent qu’en un point ; au lieu d’un seul bélier placé entre elles, on en met deux, disposés extérieurement, sur les deux faces.

Une fois que ces deux béliers ont eu quelque effet, ayant renversé ou brisé les obstacles qui leur étaient opposés, en relâchant les câbles à l’arrière, on fait avancer les deux échelles vers le mur ; l’une d’elles vient s’y appliquer, tandis que l’autre s’en tient à une distance égale à l’écartement qu’on a donné aux deux échelles.

  1. C’est-à-dire que le bélier, formé d’une poutre équarrie, peut servir de pont-volant grâce aux balustrades dont on le munit : voir plus haut, chap. vii, § 4.
  2. Nous avons reporté à leur place naturelle ces deux mots que le texte grec place à tort quelques lignes plus bas.