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Page:Revue des Deux Mondes - 1830 - tome 2.djvu/267

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ANNONCES.
sidérée dans son acception la plus étendue, et comme une importante division du grand art de cultiver et d’embellir la terre. Depuis quelques années, M. Soulange Bodin employait noblement ses heureux loisirs à créer un jardin qui est devenu également remarquable par le perfectionnement chaque jour plus grand des procédés de culture. Mais cela ne suffisait pas à cet esprit éclairé, actif et opiniâtre. Il a donc conçu le projet d’élever sur les solides et larges bases d’un établissement industriel, un monument qui fût consacré à la science, un asile qui restât ouvert à l’étude. Cette entreprise est immense, elle paraît supérieure aux moyens et aux forces d’un seul individu ; mais le fondateur de l’institut horticole a compté dès le premier jour sur deux puissans auxiliaires, l’estime publique et la protection de son roi : ni l’un ni l’autre ne lui manqueront. Déjà bon nombre d’élèves, étudient, dans cet établissement philanthropique, les uns placés par d’honorables propriétaires, les autres envoyés par les administrations départementales, d’autres enfin entretenus par Sa Majesté elle-même qui ne laisse jamais échapper aucune occasion d’encourager les travaux agricoles. Un excellent journal tout-à-fait spécial tient l’Institut royal horticole de Fromont en liaison avec les institutions analogues, et en rapport avec le mouvement de la science en général[1].
  1. Annales de l’institut royal horticole de Fromont. On s’abonne à Paris, chez madame Huzard, rue de l’Éperon, no 7, et au jardin de Fromont. Le prix de la souscription est de 9 fr. pour 12 cahiers (une année) grand in-8o, avec figures.