Page:Revue des Deux Mondes - 1830 - tome 3.djvu/283

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
275
MÉLANGES.

un rapport sur le mémoire de M. Decandolle fils. Il y discute la priorité d’observation d’un fait très-curieux que présentent un grand nombre de fleurs, et qui est surtout commun dans la famille des campanulées : c’est que le moment où s’ouvrent les anthères ne correspond pas à cet état de développement du pistil qu’on regardait comme celui où la fécondation s’opère. Il rattache à l’examen de la structure des fleurs des campanulées ses idées sur la continuité des fibres et la théorie des bourgeons. — M. Cauchy lit un mémoire d’analyse sur la dispersion de la lumière. — M. Lassis donne connaissance d’un mémoire sur le moyen de remédier à quelques-unes des blessures graves observées dans les derniers événemens. — M. Pélisson communique, en son nom et en celui de M. Henri fils, des considérations sur l’asparagine, où se trouvent de nouvelles observations sur la nature de cette substance, découverte en 1806 par MM. Robiquet et Vauquelin.


— 30 août. — Après la lecture des pièces de correspondance et d’une lettre de M. Chevalier, relative au moyen d’extraire du drap bleu l’indigo qui a servi à le teindre, M. Larrey présente un aperçu chirurgical sur les dernières journées de juillet 1830. Au nom d’une commission, M. de Blainville fait un rapport sur le mémoire de M. Deshayes, concernant l’anatomie comparée de divers types de mollusques attribués au genre helix. Bien que quelques-uns des résultats de l’auteur diffèrent de ceux de M. le rapporteur, l’Académie pense néanmoins que M. Deshaies doit être encouragé dans ses recherches. — M. Duméril, ayant été chargé d’examiner deux larves d’insectes qui lui avaient été adressées par M. le docteur Fontaneilles, pense que ces larves, rendues à l’aide de pilules écossaises, appartiennent à des chenilles qui ont été avalées soit avec des tiges de choufleurs ou de salade, soit avec toute autre plante potagère. — M. de Bainville lit le mémoire sur le dodo ou dronte, précédemment annoncé. Il croit devoir ranger cet