fondée telle qu’elle nous apparaît aujourd’hui ; elle n’a fait, depuis ces neuf années, que monter et s’élargir sur cette base première. Voici une liste complète de ses travaux jusqu’à ce jour :
Le premier volume d’Odes, publié en juin 1822 ;
Han d’Islande, publié en janvier 1823 ;
Le second volume d’Odes et ballades, publié en février 1824 ;
La Muse française : ce recueil, qui commence en juillet 1823 et finit en juillet 1824, comprend plusieurs articles de Hugo ;
Bug Jargal, publié en janvier 1826 ;
Relation d’un voyage au Mont-Blanc, fait en 1825 avec M. Ch. Nodier : le manuscrit vendu n’a pas été publié ;
Le troisième volume d’Odes, publié en octobre 1826 ;
Cromwell, publié en décembre 1827 ;
Les Orientales, publiées en décembre 1828 ;
Le Dernier Jour d’un condamné, publié en janvier 1829 : cette même année, il fait Marion Delorme en juin, et Hernani en septembre ;
Hernani, joué le 26 février 1830 ;
Une Préface aux poésies de Dovalle ;
Notre-Dame de Paris, publié le 15 mars 1831.
Telles sont les réponses de Victor Hugo aux détracteurs que sa gloire croissante a soulevés ; telles sont les marques de ses pas infatigables dans la carrière. Chaque degré vers le temple a son autel, et quelquefois double ; chaque année dans ses domaines a plus d’une moisson. Sa course lyrique, qui est bien loin d’être close, offre pourtant assez d’étendue pour qu’on en saisisse d’un seul regard le cycle harmonieux ; mais il n’est encore qu’au seuil de l’arène dramatique ; il y entre dans toute la maturité de son observation, il s’y pousse de toutes les puissances de son génie. L’avenir jugera. Mais revenons encore.