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ACTE SECOND.



Scène PREMIÈRE.


Une rue.

Entrent OCTAVE et CIUTA.


OCTAVE.

Il y renonce, dites-vous ?

CIUTA.

Hélas ! pauvre jeune homme ! il aime plus que jamais, et sa mélancolie se trompe elle-même sur les désirs qui la nourrissent. Je croirais presque qu’il se défie de vous, de moi, de tout ce qui l’entoure.

OCTAVE.

Non, par le ciel ! je n’y renoncerai pas ; je me sens moi-même une autre Marianne, et il y a du plaisir à être entêté. Ou Cœlio réussira, ou j’y perdrai ma langue.

CIUTA.

Agirez-vous contre sa volonté ?