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832 REVUE DES DEUX MONDES. ADRIENNE. Ca, c’est vrai.

MAURICE. Je le lui disais encore tout à l’heure... MADEMOISELLE JAUZON. Tous voyez, monsieur! PIERRE. Oui» mais est-ce en bien ou est-ce en mal que je change, made- moiselle ? MADEMOISELLE JAUZON. Ma foi, docteur, la question est embarrassante... PIERRE. Bon! je suis fixé... Mademoiselle, je vous suis bien reconnais- sant de m’avoir signalé le danger que je cours... (a Adrienne.) Comme te voilà belle, ma fille! ADRIENNE. Oui, n’est-ce pas?.. Cette amazone est assez réussie. PIERRE. Mais je ne te la connaissais pas, il me semble. ADRIENNE. Elle est toute neuve. PIERRE. Encore une nouvelle toilette!.. Tu me ruines, fillette! ADRIENNE. Bah!., maintenant que tu es de l’Académie de médecine, tu peux gagner vingt mille francs de plus par an si tu veux ! MAURICE. Mais certainement. PIERRE. Ah! mes enfans, je n’en prends guère le chemin... Songez donc que j’ai du me faire remplacer par Valmeyr auprès de cinq ou six cliens, ce matin. ADRIENNE, riant. Prends garde, il te les chipera!.. Quand nous serons mariés, ça