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Moscou-Brest, Varsovie-Terespol, Vistule ; hollandais, canadiens, italiens, suisses, belges, transvaaliens.

Les obligations de chemins de fer allemands, à voie large ou à voie étroite, sont fort peu nombreuses, pour la raison que nous venons de rappeler, la plupart des compagnies particulières ayant été rachetées par l’État, tandis que celles des chemins de fer étrangers embrassent quatre chapitres : celui des chemins autrichiens, celui des chemins russes, celui des chemins américains, moins développé à Berlin qu’à Francfort, mais comprenant encore une vingtaine de valeurs, et enfin des obligations de lignes appartenant aux pays les plus variés : chemins de fer anatoliens, macédoniens, égyptiens, du Saint-Gothard, Méridionaux d’Italie, Ouest-Minas (Brésil), portugais, sardes, serbes, siciliens, etc.

La rubrique actions et obligations de compagnies de navigation n’embrasse que des titres d’entreprises allemandes, Lloyd de l’Allemagne du Nord, Compagnie hambourgeoise-américaine, plus ceux de la Veloce italienne et de la Compagnie autrichienne du Danube.

Le chapitre des actions de banque comprend surtout des titres d’établissemens indigènes : nous y relevons pourtant les actions de la Banque centrale anversoise, de la Banque d’Amsterdam, de l’Union des banques bâloise, de la Banque de Bruxelles, de la Banque de commerce et d’escompte de Varsovie, du Wiener Bankverein et de la Banque de l’Union viennoise.

Les actions industrielles remplissent un bon tiers de la cote, qui atteste ainsi d’une façon matérielle le développement extraordinaire de cette branche de l’activité nationale. Une énumération, même abrégée, des diverses catégories d’actions qui y figurent serait fastidieuse, mais indiquerait bien l’innombrable variété des industries qui sont journellement constituées sous forme de sociétés anonymes. Une cinquantaine d’entre elles ont émis des obligations. La cote berlinoise se termine par le chapitre des actions de compagnies d’assurances.

La bourse qui, par ordre d’importance, vient immédiatement après Berlin est celle de Francfort : l’ancienne ville libre était autrefois le marché financier le plus important de l’Allemagne ; de vieilles maisons de banque, dont la réputation était universelle, y étaient établies et occupaient une situation prépondérante. Un certain nombre d’entre elles ont disparu ; d’autres existent encore, mais ne se distinguent plus par la même activité qu’autrefois. Le